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LA SANTÉ MENTALE EST L’AFFAIRE DE TOUS
Les troubles de santé mentale restent aujourd’hui trop mal connus et stigmatisés. Une meilleure prise en compte de la santé mentale est un enjeu de société et de santé publique majeure.
Les représentations négatives liées aux troubles de santé mentale sont le plus souvent dues à une méconnaissance de ces pathologies, d’où l’importance d’améliorer la culture des différents acteurs professionnels et d’ailleurs celle de la totalité des citoyens.
Dans le secteur social et médico-social, l’on assiste à une augmentation des troubles de santé mentale. En effet les publics accompagnés cumulent bien souvent les fragilités.
Les enfants et adolescents pris en charge dans le dispositif de Protection de l’Enfance présentent une souffrance psychique supérieure aux autres.
Les personnes aux prises avec des difficultés d’insertion et ayant recours aux services sociaux souffrent très souvent de difficultés cognitives et de troubles psychiques, fréquemment non identifiés.
Parmi les personnes sans domicile fixe, on compte 40 à 50% de personnes souffrant de troubles psychotiques.
Les personnes atteintes de déficiences intellectuelles sont quatre fois plus susceptibles de développer des troubles de santé mentale que l’ensemble de la population.
Prendre en compte la dimension de la santé mentale dans ces secteurs s’avère donc une nécessité. Plus encore : c’est le cumul des problématiques qu’il faut prendre en compte.
Parallèlement ces dernières années, la recherche et les connaissances dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale ont connu des évolutions majeures.
L’on sait aujourd’hui que l’on peut obtenir une bonne qualité de vie et trouver pleinement sa place dans la société, même lorsque l’on souffre d’une pathologie psychiatrique grave, aux conditions que le ou les troubles soient bien identifiés, pris en compte, que la personne et son entourage puissent avoir de l’information et une prise en charge adaptée.
Or, pour les personnes les plus en difficultés, l’entourage, ce sont bien souvent les différents professionnels intervenants en première ligne : Médecins Généralistes, Infirmiers, Equipes pluri professionnelles au sein des services des Conseils Généraux, Travailleurs Sociaux ; et ceux-ci se sentent mal outillés pour faire face aux différentes manifestations des troubles de santé mentale, pour aider les personnes comme ils le voudraient et pour être entendus dans un partenariat réel avec les services de soins spécialisés.
Pourtant ils sont en première ligne pour repérer les indicateurs de troubles psychiques et ont un rôle important à jouer dans le champ de la santé mentale.
En effet la personne ne se réduit pas au trouble dont elle souffre ; le suivi de proximité que peut assurer le médecin généraliste, l’étayage éducatif et social que peuvent mettre en place les travailleurs sociaux, sont tout aussi importants dans le parcours de vie et de soins de la personne que l’intervention des services de soins psychiatriques. Prendre soin est un travail de tous les jours, un travail de proximité.
Si les formations proposées s’adressent à tous les acteurs et intervenants dans l’accompagnement médical, social et psychosocial des personnes, c’est que j’ai la conviction que chacun à sa place et de sa place peut agir pour changer le regard sur la maladie mentale et contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes qui souffrent de pathologies mentales.
Les ressources sont à portée de main : notre regard – dé stigmatiser, mieux comprendre le vécu des personnes -, nos postures –comment j’accueille, comment j’écoute, comment j’entends, comment j’interviens -, les connaissances et le désir de comprendre, des outils pratiques.
C’est ce que je souhaite transmettre à travers ces formations, élaborées après plus de quarante années de pratique de terrain autour des situations les plus complexes, dans une démarche de réflexion continue sur l’adaptation des services et modalités d’accueil et d’accompagnement aux besoins des personnes aux prises avec des problématiques de santé mentale.
Nos formations
Certifiées Datadock et Qualiopi
Visent à...
Diffuser des connaissances actualisées autour de la santé mentale et à modifier les représentations
S'appuient sur...
Le vécu des personnes directement concernées
Et sur...
Nos expériences de l’accompagnement croisées avec une recherche permanente
Diffusent...
Des outils pratiques afin de favoriser le pouvoir d’agir des personnes et outiller les professionnels de première ligne
Nos méthodes et supports...
Sont diversifiés, interactifs et participatifs
POUR QUI ?
Nos formations peuvent être adaptées à tous publics
Travailleurs sociaux et médico sociaux
- Parce que dans le secteur social et médico-social, l’on assiste à une augmentation des troubles de santé mentale
- Parce que les publics accompagnés dans ce secteur cumulent bien souvent les fragilités
- Parce que les enfants et adolescents pris en charge dans le dispositif de Protection de l’Enfance présentent une souffrance psychique supérieure aux autres (cf Rapport de la Défenseure des Enfants)
- Parce que les personnes aux prises avec des difficultés d’insertion et ayant recours aux services sociaux souffrent très souvent de difficultés cognitives et de troubles psychiques, fréquemment non identifiés.
- Parce que parmi les personnes sans domicile fixe, on compte 40 à 50% de personnes souffrant de troubles psychotiques.
Médecins et autres professionnels de santé
- Parce que les Médecins Généralistes sont au cœur du parcours de la personne
- Parce qu’ils sont en première ligne pour repérer les indicateurs de troubles de santé mentale
- Parce qu’ils sont à une place de choix pour délivrer de l’information
- Parce qu’ils peuvent grandement faciliter l’accès à des prises en charge précoces adaptées
- Parce qu’ils peuvent contribuer à réduire les ruptures dans le parcours de la personne, par un soutien dans la continuité
- Parce que, lorsque les personnes n’ont pas conscience de leurs troubles et n’ont pas accès au soin, elles ont toujours un Médecin Traitant
Des formations pour tous
• Pour développer une meilleure connaissance des acteurs et des savoirs transversaux
• Pour développer un langage commun : médical, social, médico-social, patients/usagers, société pour participer à la création d’un tissu étayant autour de la personne en souffrance
• Pour structurer les complémentarités des différents professionnels en confrontant les regards, pratiques et expériences de chacun
• Pour faciliter la mise en œuvre concrète de réseaux d’accompagnement et de soins autour de chaque personne